" une bonne gestion amortirait annuellement«
Ca résume ce qui me gêne dans votre idée. Une bonne gestion ne pose aucun problème avec le système actuel. Mais l’Etat préfère les mesures électoralistes à une bonne gestion.
Vous ne m’avez pas convaincu qu’il serait plus vertueux dans ce système. Je pense qu’il le serait encore moins, mais ce n’est qu’une opinion. A vous de démontrer qu’il serait plus sérieux.
»L’hôpital dont on parlait précédemment EST une contrepartie«
Si c’est un nouvel investissement oui. Sinon, si c’est du vulgaire remplacement, non. Or nous pratiquons surtout le remplacement, et pas l’amélioration. En système bancaire classique les intérêts sont la pour créer, au niveau des banques, cette contrepartie : en bonne gestion, l’emprunteur génère de la richesse pour payer ces intérêts. Mais l’Etat est trop feignant pour cela, il réemprunte (d’où le cerce vicieux).
D’autres pays avec des systèmes sociaux pas plus mauvais que les notres gèrent leur dette dans ce système et arrivent à la maintenir voire à la rembourser. Mais nous nous n’y arrivons pas, c’est donc que le système est mauvais, pas que nos politiques sont tellement occupé à se faire réélire qu’il ne réfléchissent pas à l’inanité de certaines de leurs mesures (les effets de seuils des allègements, qui maintiennent les salaires en dessous du seuil, ce qui réduit les recettes mécaniquement, les déductions idiotes, sans intérêts, comme les intérêts d’emprunt pour le logement, etc...). Ils ont toujours choisi la dépense, en supposant pouvoir emprunter.
78, 79 80, 81, 82, 83, .... Toutes ces années, même en retirant les intérêts (donc en passant dans votre système), le déficit est non nul voire important pour le début des années 2000. Une seule année présente un déficit inférieur aux intérêts (et c’est principalement dû à un décalage comptable de dépense d’une année à l’autre).
Libre à vous de démontrer que dans votre système, ces déficits n’auraient pas existé.
C’est facile de dire : aujourd’hui, avc un déficit moyen de 40 milliards (j’exclue cette année) t des intérêts de 42 milliards, on serait à l’équilibre si on ne les payait pas. C’est plus difficile d’assumer que les déficits des années 78 à 2004 existent même si on retire les intérêts.
»Quand au risque de non remboursement, capital pour une banque privée, il est sans objet dans le cas d’un système avec une banque centrale qui « est » l’Etat (lequel est son propre assureur aussi)"
Et voila. Vous l’avez dit. L’Etat s’empruntant à lui même, pour lui même et assurant lui même à lui même qu’il sera un bon gestionnaire. Ce n’est plus de la confiance, c’est de la dévotion.
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