Vous écrivez :
« Vous oubliez LE fondamental.. c’est que la monnaie existante qui peut être prêtée ne peut qu’être issue (au moins pour 93% de M3) QUE d’une création monétaire privée »
Je suis très supris par votre explication. Le ratio de Bâle II de 8% de fond propres par rapport aux capitaux investis ne porte que sur les activités spéculatives réalisées pour compte propre par les banques.
Lorsqu’il s’agit de prêts, les banques ne peuvent préter que ce qu’elles ont en dépôt, ou ce que la banque centrale leur prête. C’est d’ailleurs le métier de banquier. Je collecte à 3% et je prète à 6%. Je fais donc 3% de marge. Si lorsque je collecte 100 à 3% je peux préter 1400 à 6%, alors la marge devient de 81%. Ce serait bien pour les banquiers, mais ce n’est heureusement pas le cas.
Certe lorsque je préte de l’argent à ma banque et que la banque prete cet argent à quelqu’un d’autre, alors il y a création de monnaie. Mais dans un rapport de 1 à 2, pas de 1 à 14 !
Ceci explique pourquoi l’emprunt avec contre partie monétaire est moins inflationiste que l’emprunt de l’état à lui même qui est ce qu’on appelle la politique de la planche à billet, création ex-nihilo de monnaie et génératrice d’inflation.
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