La religion du rail. Le rail fut inventé par quelques audacieux, à une époque où les routes étaient mauvaises, ou inexistantes. Nationalisé un peu partout par la suite, ce moyen de transport devient aussi l’expression de la puissance de l’État.
Mais il y a aussi les réalités. La route est plus souple, va partout et surtout elle est plébiscitée. Alors les gouvernements, soucieux de plaire, financent des routes. Le train, pour cause, périclite. Mais, au lieu de laisser dépérir sauf à s’adapter, les gouvernements financent le TGV. Sauvent le rail, soucieux de plaire. Mais font concurrence à l’avion, au prix de très lourds investissements. Le rail est aussi protégé de la concurrence du bus. Il faut l’accord de la SNCF pour ouvrir une ligne.
Toutes ces règles, ces efforts sont contradictoires, et sont la preuve de l’impuissance de la planification d’anticiper les changements, et la preuve aussi de la puissance des effets pervers des bonnes intentions accumulées.
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