Merci à l’auteur... Quel désert sur le sujet, même sur Agora vox
Pour ceux d’entre vous qui ne savent toujours pas ce qu’est une banque de clearing, ou banque de compensation ;
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1739
La régulation est possible ! Manque la volonté politique et juridiciaire.
Nicolas Sarkozy le mentor en chef ne connaît pas les livres de Denis Robert ni « cette banque » Clearstream... Ses services ne lui ont toujours pas communiqué cette article du canard du 03/06 au sujet d’une affaire qui débute en 2002...
C’est juste après sa traversée du désert durant laquelle il refusait encore de lire la princesse de Cléve ... Et les mauvais « romans » de Denis Robert !
Et il est pourtant déjà aux manettes le ministre d’état de l’intérieur puis de l’économie... Jusqu’où nous laisserons nous enfumer ?
http://ladominationdumonde.blogspot.com/2006_03_01_archive.html
Au feu les banquiers !
DENIS ROBERT a toujours payé de sa personne. Seul, tranchant... et parfois exaspérant, il s’est voulu le samouraï attaquant un certain monde de la « finance ». Avec l’affaire de la banque luxembourgeoise Clearstream en 2002, il a perdu des plumes et multiplié les procès. Aujourd’hui, avec ce roman, « La domination du monde », il raconte son histoire, ou plutôt il la fait raconter par l’un de ses amis psychanalyste. Le voilà donc héros d’une redoutable aventure décrite par un autre, ce qui n’est pas une mince affaire.
Ainsi Robert devient Yvan Klébert, qui, au bout du rouleau, débarque chez un homme tranquille, aisé, famille, 4 x 4, avec ses fiches, ses dossiers, son carnet d’adresses et son passé sulfureux d’investigateur intrépide. Chargé, en plus, d’un terrible poids sur la conscience : la mort suspecte de Justine Mérieux, jeune attachée parlementaire qui était au courant de ses « découvertes ». Pour lui c’est un meurtre. A partir de là, son ami le psychanalyste, abandonnant clients et divan, va s’efforcer de remonter la filière. De tout démonter.
L’épicentre du scandale se trouve à la Shark Company, située sur le plateau de Blankenberg au cœur du grand-duché de Luxembourg : le boss de cette holding monstrueuse est un nommé Ruddy Weierming. Chez lui, ce sont des transferts permanents de sommes vertigineuses… qui, au moyen d’une informatique diabolique, « s’effacent » comme par enchantement. D’où viennent-elles, où vont-elles, à qui appartiennent-elles ? C’est le noir absolu. Klébert veut comprendre les mystères de ce « paradis » d’un nouveau genre.
On va le suivre dans ses tentatives d’approches, on va se retrouver au plus près de ces hommes de l’ombre… et on plonge alors dans un polar où les « tueurs » n’ont pas forcément besoin d’armes sophistiquées. Mais bien plutôt d’écrans magiques. Et Robert, avec une maestria assez ébouriffante, nous fait entrer au cœur du secret. On y rencontre des personnages « bien sous tous rapports » qui, d’une seule opération, peuvent bloquer ou détourner, ou blanchir, des quantités insoupçonnables d’argent. « L’étoile noire de la finance c’est Shark Compagny. La météorite, c’est le pavé de Klébert. Il peut arriver que certaines étoiles explosent au contact d’une météorite. » Alors, à quand la déflagration ?
Ces « élucubrations compulsives » sont du genre remuant. Et dans « La domination du monde », « l’arrogant et manipulateur » Denis Robert (c’est ainsi qu’il s’autoqualifie dans l’ouvrage) domine fort bien son sujet…
André Rollin – canard enchaîné – 29/03/06
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