Ce que j’ai surtout retenu du film de Denys Arcand, c’est avant tout la dévirilisation de la société québécoise. Le rôle de plus en plus restreint et insignifiant de l’homme face à un militantisme féministe exacerbé. Je n’ai jamais vécu au Québec, mais longtemps travaillé au contact de Canadiens francophones au Zaïre de 1978 à 1995. Et d’avoir constaté une main mise sociale, familiale et culturelle des femmes sur les hommes avec en parallèle , la déchristianisation et un sésir de consommation baba-cool.
Au Québec, on utilisait l’expression Homme -Bourdon, et même Bumble-bee, et oui, ils osent l’anglicisme, pour qualifier les mâles considéré uniquement pour leur capacité de reproducteur en dehors de toute autre intérêt.
Je me souviens du cas de coopérantes laissant le mari garder les enfants pendant qu’elles allaient voir leur amant.
Je pense cependant que les excès des années 80 et 90 ont actuellement tendance à s’estomper. On retrouve les mêmes personnages dans le film, Les invasions barbares, du même auteur, mais ils sont moins radicaux et plus désabusés ; Question d’âge et d’époque.
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