J’ai lu avec intérêt votre article, M. Bilger, et il me parait frappé au coin du bon sens. Il ne faut en effet ni répression aveugle ni absolution dans cette affaire.
C’est pourquoi je pencherais personnellement pour... la tenue d’un procès. Mais un procès réellement équitable dans lequel les juges ne fonderaient pas leur verdict sur l’homme qu’était Polanski lorsqu’il a commis ce viol il y a 32 ans, pas plus que sur l’homme qu’il est devenu, à savoir une icône du cinéma mondial quasiment intouchable au titre des services rendus au 7e art, mais sur ce qu’a été, durant ces décennies, la vie du cinéaste, avec ses bonheurs, ses malheurs et surtout l’absence totale de récidive.
Mais cela pose un problème : la Californie, en l’état actuel du fonctionnement de sa justice, est-elle capable de délivrer un jugement nuancé, comme peut le faire une Cour d’Assises française ? Et là, j’avoue avoir un gros doute.
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