S’il y a aussi peu de commentaires, c’est peut être qu’il n’y a presque rien à redire à cet article qui prend une approche à la fois originale et pragmatique.
Effectivement, le législateur n’y entend rien aux immatériels et à la notion d’un réseau ; sa spécialité se portant plutôt sur les réseaux.
La liquidité des immatériels est déjà développée par John Perry Barlow dans « The Economy of Ideas » ; la richesse d’un immatériel est liée à sa vitesse de circulation et par voie de conséquence au nombre de copies qu’il engendre.
Une information (à prendre comme un contenu au sens large) immobile n’a pas d’existence ; il faut un émetteur, un canal et un récepteur. Internet en tant que medium bouleverse de nombreux paradigmes :
- contrairement à la radio ou à la télévision ce n’est pas une logique de push mais de pull ; c’est l’utilisateur final qui vient « tirer » l’information,
- l’information n’est plus éphémère mais durable et accessible presque immédiatement partout dans le monde.
À chaque changement de paradigme, il y a de la casse pour les modèles économiques qui s’appuient sur les paradigmes obsolètes (la fixation d’immatériels sur support en l’occurrence), en revanche, l’art et la culture n’ont pas attendu le phonogramme pour pouvoir exister.
HADOPI & co ne sont que des retardateurs législatifs de complaisance au même titre que feu le grotesque « Red Flag Act » du 19ème Siècle en Angleterre.
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