Sans aucun droit à l’errance, aucun droit à l’erreur, nous pouvons tous nous suicider immédiatement.
On ne choisit ni l’errance ni l’erreur, on cherche et parfois on a de la difficulté à trouver : mauvaises pistes, fausses pistes puis meilleure piste parfois, et c’est alors un soulagement.
Toute meilleure piste permet d’examiner ensuite les impasses parcourues et de faire un bilan, souvent privé, parfois public.
Une personne qui se serait mise en infraction avec la loi au cours d’une errance sera ou non rattrapée par cette loi, et si elle rend son bilan public, fera ou non état de ces infractions.
Nous sommes donc dans le cas de figure où chacun peur errer et se tromper de façon lus ou moins légale, en tirer ou non la leçon, rendre ou non publiques ses éventuelles conclusions, qui seront ou non sincères (en tenant compte du fait que même un bilan tenu privé peut ne pas être sincère...).
Face à cela il n’existe qu’une solution sensée : accorder un minimum de confiance à ceux qui présentent un bilan, cette même confiance accordée de façon tacite à ceux qui n’en présentent pas, c’est à dire la très grande majorité des personnes que nous sommes amenés à côtoyer.
Sinon il faut, au nom de l’équité, exiger que chacun présente à divers stades de sa vie (à déterminer) un bilan public fondé sur des faits parfaitement vérifiables, documents fournis en 3 exemplaires et tamponnés par le service adéquat...
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