@Fergus,
Grâce ou à cause de l’intervention de Gazi Borat que je trouve très sévère, je veux simplement expliquer ce que j’ai ressenti en lisant votre article. Le viol est un geste très destructeur, mais dans l’histoire que vous racontez, il y a aussi une autre dimension, qui n’est pas que sexuelle. Il y a véritablement l’affirmation d’un pouvoir qui s’excerce et d’une volonté de destruction ou de déconstruction de la victime. Le viol n’est pas toujours l’expression d’une pulsion sexuelle incontrôlée ou incontrôlable, ou commis dans un moment d’égarement comme vous dites, mais aussi l’affirmation délibérée d’un rapport de force, et pas toujours contre la victime d’un viol, comme les vainqueurs d’un conflit qui violent les femmes de leurs ennemis pour parfaire leur humiliation.
Certaines femmes se remettent d’un viol, avec plus ou moins de difficultés, d’autres n’y parviennent jamais, mais dans le cas présent, la difficulté additionnelle est de donner un sens à un geste aussi gratuit, de rationaliser une volonté aussi manifeste de détruire et d’humilier quelqu’un qui ne vous a rien fait, et cette difficulté me parait presque insurmontable.
Peut-être devriez-vous vous enquérir de cette jeune fille. La résilience humaine est souvent extraordinaire.
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