J’ai posté ce message, puisque certains ici s’expriment en usant de propos qui dénoncent leur méconnaissance du sujet, tant sur un plan judiciaire, que sur le plan informatif.
Maintenant, je ne cacherais pas que la course à privilégier, au mépris de l’article 9-1 du code civil, la parole de l’enfant, ne peut que mener à des affaires type Outreau.
C’est pourquoi je ne me cacherais pas en disant que je ne suis pas tout les propos tenus ici.
Il ne faut pas m’en vouloir, mais la course aux chiffres, aux quotas, et aux affaires médiatiques, n’ont depuis quelques années menées qu’à des erreurs judiciaires monumentales. D’où le pourquoi du comment que je ne peut suivre certaines positions associatives.
Mon combat (et pas que le miens) étant la défense des droits fondamentaux, privilégier la parole d’une des parties, c’est contrevenir à l’obligation de l’instruction à charge et à décharge.
Dès lors que l’instruction n’est faite qu’à charge, on arrive à un système où seule une partie des prévenus peuvent se défendre, et donc seule une partie des prévenus auront le droit à la défense.
Ce n’est ni plus ni moins que ce qu’il s’est passé pour Outreau, mais dans d’autres domaines, l’affaire Colonna n’est pas mal non plus ! (et je passe sur tant d’autres)
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