Première remarque : Il faut laisser Paradisial, Psyquatre, Abdelkader et leurs petits ffrères s’exprimer abondament, leur bêtise crasseuse en font les meilleurs contre-propagandistes de leur propre cause et nous ne pourrions faire mieux qu’eux.
Pour ce qui concerne le calife al Hakim de la dynastie chiite des Fatimides, on peut dire qu’il illustre parfaitement à son époque, les querelles dynastiques incessantes et les querelles peudo-théologiques, le tout sur fond d’invasions turco-mongoles, qui conduiront finalement le Califat à sa perte.
Même s’il ne fut pas lui-même le pire des Califes de l’Histoire.
C’est l’époque où les Turcs (de la tribu de Seldjouk) entrent dans l’Histoire et font irruption au Moyen-Orient. Ils commencent par détruire la puissance politique des Arabes, comme le feront toujours les Turcs, et s’emparent de Bagdad.
Leurs cousins Mongols sous la conduite d’Hulagu Khan, un petit fils de Gengis Khan, détruisent Bagdad en 1260 et enfoncent un clou de plus dans le cercueil du Califat Arabe.
Les Mongols de Samarkande, sous la direction de Tamerlan, détruiront Bagdad une fois de plus en 1401.
Les Turcs (de la tribu d’Othman) de Soliman le Magnifique achèvent le Califat Arabe en 1533 et colonisent l’ensemble du Monde Arabe qui serait toujours aujourd’hui sous leur domination si les Ibn Saoud n’avaient pas fait alliance avec Lawrence d’Arabie.
Aujourd’hui Jérusalem et les lieux saints sont sous la garde d’Israël, qui est un partenaire crédible pour assurer la liberté de culte, et les Arabes musulmans ne seront jamais plus les maîtres de cette ville, qu’ils n’ont d’ailleurs jamais vraiment dominée, même au temps de la colonisation Turque, puisque les voyageurs européens à Jérusalem au dix neuvième siècle rapportent que les Juifs étaient déjà majoritaires dans cette ville qui est toujours restée juive, malgré toute les répressions dont ils faisaient l’objet.