Je vois que les nucléocrates font feu de tout atome, dès qu’un article pointe les dangers et les nuisances, évidents, du nucléaire.
Une des plus belles phrases relevées est quand même celle-ci :
Le problème des déchets nucléaires aujourd’hui, est le fait de l’action des antinucléaires.
Trop fort !
Ce qui donne, évidemment, une idée précise du niveau des arguments utilisés par les nucléocrates.
Il est absolument évident, sauf pour ceux qui y trouvent, d’une façon ou d’une autre, un intérêt direct, que le nucléaire produit des déchets qui polluent et vont empoisonner la terre pour des milliers d’années, que les radiations sont à l’origine de cancers et autres maladies, que les tonnes de déchets déversés dans la mer ne auraient ne pas avoir d’impact sur la terre, etc...
Sans compter les récents incidents de Cadarache, avec des quantités d’uranium retrouvées contre toute précaution, et on est loin de savoir ce qui se passe ailleurs.
Le coût, les risques et le temps gigantesque de démantèlement des centrales obsolètes ; on en passe, et pas des plus joyeuses.
La seule solution passe, évidemment, par le développement et la multiplication des énergies renouvelables et non-polluantes, parmi lesquelles le solaire.
Ah oui, mais le solaire, c’est cher, c’est encombrant, gnagnagna...
J’ai même lu l’argument hallucinant ; « ah oui, mais si on dit que la France va abandonner le nucléaire, il va y avoir une flambée du prix des récepteurs photovoltaiques » ; là, on est carrément dans la propagande la plus éhontée qui soit.
Si le 1/10ème des moyens de recherche, et d’élaboration du nucléaire avait été mis, depuis des dizaines d’années que l’on connait le problème insolvable des déchets nucléaires, au service des énergies renouvelables, et du solaire, nous disposerions, aujourd’hui, de capteurs, de matériel solaire tout à fait performants, miniaturisés, parfaitement fiables, et coûtant moins cher que le nucléaire ; c’est un fait indéniable ; d’autant que leur multiplication, comme dit par ailleurs, en ferait baisser les coûts.
Ah ben oui, mais on prend obligatoirement des risques ; le nucléaire, comme le reste, comme l’invention du feu, etc... ; ben voyons....
Jamais, pour aucune autre énergie, n’ont été pris autant de risques qui vont peser sur des centaines de générations.
N’importe quel responsable politique aurait, depuis longtemps, en considération des nuisances et des risques, développé la recherche et la mise au point des infrastructures pour les énergies renouvelables, ne serait-ce le formidable lobby, les gigantesques intérêts économiques, financiers, et les colossales sommes d’argent représentés par le nucléaire et ses acteurs.
Merci et bravo à l’auteur d’avoir le courage de s’attaquer, légitimement, à un problème que tous les nucléocrates font tout pour nier, avec la formidable puissance de feu et les formidables moyens que leur octroie cette formidable machine de guerre (Areva, EdF et consorts).
Sortir du nucléaire, oui ; et le plus vite possible, en développant tous les moyens de captation des énergies naturelles, renouvelables et non-polluantes ; il en va de la survie de l’humanité, et il y a plus qu’urgence.
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