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Adamantane-Freemen69 Adamantane 31 janvier 2006 22:48

Merci à vous tous, commentateurs, pour m’avoir par vos questions et échanges, même si parfois vous n’avez pas mâché vos mots, renvoyé une image de mon « billet d’humeur » qui en élargit bien les contours.

Pour reformuler les questions qui sous-tendent vos réflexions , je retiens :

- pourquoi ne pas essayer cette formule, au lieu de la dénoncer au nom d’a-priori idéologiques ou conceptuels ?

- faut-il que l’État intervienne à ce point dans le détail de la relation employeur/salarié ?

- la réalité n’est-il pas pire encore que l’idée que nous nous faisons de cette disposition une fois mise en oeuvre ?

Je note au passage la remarque d’un visiteur Californien qui relève notre prédisposition à habiller de sigles abscons nos créations culturelles ou législatives et nous enjoint de penser aux lecteurs qui ne baignent pas dans ces eaux à temps plein. Son apport comparatif sur des pratiques différentes, que je résume un peu sommairement en « faire d’abord régulièrement, négocier ensuite si besoin » a aussi de quoi faire réfléchir.

Pour baliser le contexte dans lequel je me suis laissé aller à pleurer sur le non-sens d’une période d’essai de deux ans, et m’interroger ainsi sur la pertinence du CPE, je précise que :

- à plusieurs reprises, j’ai expérimenté la coopération avec des institutions syndicales : une union locale CFDT de banlieue quand j’étais secrétaire d’une section PSU, la CFE-CGC à laquelle j’ai adhéré pendant plusieurs années étant membre du comité de direction d’une entreprise de transport, et pendant mes études supérieures l’UGE où j’avais fait inscrire l’association des élèves que je présidais ;

- de 1966 à 1992, il a été dans mes responsabilités de recruter des cadres à profil rare, d’abord ingénieurs, puis de toutes formations, dans des entreprises où une erreur pouvait coûter cher, et où la période d’essai n’était donc pas une formalité ;

- il m’a été donné (enfin, j’ai obtenu...) de partager certaines préoccupations de syndicats patronaux, par exemple le mouvement Éthic, ou encore feu-le CNPF à travers ses clubs Progrès du Management ;

- j’ai connu personnellement deux périodes de précarité professionnelle : d’abord quelques mois de chômage après avoir été démissioné, au motif de mes activités politiques locales, d’un poste au sein d’une filiale d’une entreprise nationale, puis une année comme consultant vacataire rémunéré à la journée, dans l’antichambre d’un cabinet international qui finit par me titulariser et me coopter comme associé ;

- et enfin l’activité de la petite entreprise dont je fus créateur et gérant eut à absorber entre autres chocs les conséquences de la décision prise de dénoncer sans préavis tous contrats de consultance par le patron d’une Société Nationale, patron venu d’ailleurs et dont le passage fût éphémère, puis celle annoncée un beau matin d’automne par mes interlocuteurs au sein d’un conglomérat de la métallurgie de réduire unilatéralement de 10% le montant des prestations pour ...réduire leurs coûts.

Je poste vers AgoraVox un second papier, qui élargit le débat, et dont le texte est en ce moment disponible sur mon blogue à l’adresse :

http://adamantane.over-blog.com/article-1737230.html

Bien cordialement.


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