« Sergio Leone ne peut pas faire un mauvais film ». ah ah ah !!!
.... le problème, c’est qu’il n’a fait que des navets. Comme quoi c’est fort subjectif. En fait, Leone est un enfileur de clips qui a retenu les leçons de cadrage d’un Orson Welles, soutenu par un des plus pénibles faiseurs de musique de films, j’ai nommé l’insupportable Morricone. Tout est dans le Colosse de Rhodes, par exemple : navet absolu, avec Rory Calhoun, le « Cary Grant du pauvre », habillé comme un plouc (aucun costume ne va à un acteur et les décors sont à chier !)... mais on préfère oublier les péplums de tâcheron du cinéma pour encenser un genre ridicule qui ne peut plaire qu’aux lecteurs des BD de chez Artima. Leone ne fait attention à rien, ne respecte rien (surtout historiquement), mais on trouve ça « kitch » alors c’est bien. Fondamentalement, c’est nullissime, mais ça fait bien plus chic de dire que c’est chouette. Façon de se poser, en faiseur. Je ne connais pas un seul admirateur de Leone qui ne corresponde pas à cette définition. Finalement, Leone est comme son colosse de Rhodes : il est complètement creux.