Je souhaite ne pas répondre à chacun en particulier, de ceux qui ont été très aimables en accordant une attention à mes lignes.
La situation de retraite touche tous les domaines de la vie.
Je vais donc répondre ensemble, si vous le voulez bien.
(Je pense qu’il serait bien que chacun se fasse connaître par son prénom ou nom. Remarque)
jf.mic je ne parle pas de n’importe quelle formation mais d’apprentissage, c’est à dire une formation avec un maître d’apprentissage. Mais ici le maître n’est pas obligatoirement celui qui sait, mais celui qui partage en réciprocité car il ne s’agit pas seulement d’apprendre, mais d’apprendre pour comprendre.
Je vous communiquerai mon travail sur le métier de parent, si ces échanges peuvent être continués.
Mais pour moi la formation de parent existe. Elle m’a été donnée par mes parents. Je suis le maître d’apprentissage de mes enfants. Qui peut mieux prétendre à cette fonction ? En est-il une plus noble ?
Adamantane. C’est une de mes observations, je ne sais pas quelle valeur lui attribuer mais il semble que ceux qui ont « volontairement » changé d’activités, d’entreprises, de lieux de vie... auraient plus de « dynamisme » pour entreprendre ce qu’ils considèrent plus facilement comme une nouvelle étape de vie : ce temps de retraite.
J’ai connu les manivelles, le bureau d’études, l’enseignement, la direction commerciale d’entreprise, j’ai voulu terminer comme patron d’une petite entreprise que j’appelais « de trottoir » car je ne me voyais pas vivre au fond d’une zone commerciale ou industrielle. Je suis resté en très bion terme avec tous mes employeurs. Je suis toujours parti volontairement en expliquant mes raisons. C’est important. Pour moi « l’occupation » demeure, je l’ai écrit, du domaine du temps de plaisir, de repos, de détente.
Mais pour un temps égal au quart ou au tiers de sa vie, en temps continu et libéré, il est essentiel de demeurer « dans et avec » la société. Ce qui permet de suivre les évènements en les vivant.
Ce temps, les actions que nous menons en retraite contribuent au PIB indirectement. Je suis administrateur d’une association ou sur le bilan apparaît une estimation bénévole en recette et en dépense. C’est une question sur laquelle j’ai aussi travaillé et que je transmettrais un jour prochain peut-être. Je pense que vous avez pu lire le livre de Patrick Viveret « Reconsidérer la richesse ». Le PIB est -il une bonne « mesure » quand il est valorisé par un accident de voiture ou un naufrage de pétrolier, et dévalorisé par la maman qui garde ses enfants à la maison. ?
Sur ma carte de visite il est mentionné mon nom et la nature de mon projet de vie de retraité. Je vous la joins s’il est possible de la transmettre par ce document.
Jacques Jalon Je me prépare à adresser quelques lignes à Agora Vox qui auront sans doute comme titre « Les premières années déterminantes pour le retraité » Plus tard j’écrirais mon travail sur un réel apprentissage à la retraite.
Merci à tous de votre attention.
Bon courage et amitiés
Pierre Caro
Voici verso et recto
Préau : pour ce petit pré où nous voulons voir nos amis
Comptoir : pour ce meuble mythique où, face à face, l’on échange en réciprocité ;
ExpressionS : pour la liberté que chacun peut avoir de s’exprimer sur ce qu’il aime.
C’est aussi « le café des âges » où chacun peut venir prendre un café, un thé,
un chocolat, un jus de fruit... dans la convivialité, le savoir être et le savoir faire
du « vivre ensemble aujourd’hui ».
Pierre Caro
Saint Joseph des Landes - 44530 Saint Gildas des Bois
Tél 02 28 54 94 76 mail [email protected]