Précision : je ne suis pas un anti-finkielkraut primaire ; néanmoins, j’ai jugé bon de m’arrêter sur ce passage, non pas trois ans après, mais un jour avant l’article puisqu’ Internet a cet intérêt qu’on peut stopper la machine médiatique, réfléchir à ce qui y est dit, et entamer un débat.
Donc, je constate que Finkielkraut propose une pensée qui sur certains sujets n’a rien d’universaliste mais est de parti pris (au hasard quand il s’agit d’Israël par exemple), en l’occurrence, sur ce point précis, il met au service du pouvoir sa rhétorique, il se place du côté des forts. Il apporte ici une pierre à l’édifice de ceux qui s’emploient continuellement à stigmatiser des travailleurs en les qualifiant de privilégiés, fainéants, profiteurs etc : un cheminot ne bénéficie par d’une « niche sociale ». Épargnant ainsi ceux qui profitent réellement du système, les vrais privilégiés.
Il choisi de s’en prendre aux jeunes, par une position de principe, sans le recul nécessaire, sans même parler du fond, tout ce qu’il trouve à nous dire c’est le montant auquel se chiffre les dégâts...Puis il nous explique qu’il n’y a qu’un chemin à suivre, le reste n’étant qu’illusion, rhétorique néolibérale classique...
C’est certes un intellectuel doté d’une solide culture, mais pour ce qui est de nous libérer de la pensée dominante on repassera.
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