L.D.T., Abdel,
Beaucoup de vrai dans vos deux posts. On peut retenir que la sous-culture de masse qui colonise les ondes depuis quelques années a mis à mal l’identité culturelle en vantant des pulsions qui, pour agréables qu’elles soient, ne conviennent pas à une société harmonieuse, inscrite dans le long terme. En particulier la jouissance hédoniste par la consommation, devenue une fin en soi, et le mépris affiché pour la satisfaction différée. Or sans cette dernière, point d’éducation.
Pour schématiser, comment intégrer au sein d’une identité qui elle-même est de plus en plus incertaine ?
Mais à écouter et à lire ce qui se dit, se qui s’écrit, je pense que le facteur matériel y joue beaucoup. Aujourd’hui un (jeune) commerçant s’est exclamé devant moi qu’il ne voyait pas comment il pouvait être « fier d’être français » si sa nationalité ne lui apportait aucune valeur ajoutée. Trop pauvre pour accéder aux prêts (immobiliers surtout) trop riche pour avoir accès aux aides sociales, il constate en renvanche que ces dernières sont distribuées même à des nouveaux-venus sans aucun critère de nationalité.
Je pense qu’on ne tient pas assez compte d’une montée de rancoeurs sur ce point, qui touche désormais des nombreuses personnes normalement à gauche.
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