On dirait que la question de « l’identité nationale » chatouille de plus en plus de leaders politiques en Europe
Il y a Sarko,
Et maintenant Gordon Brown, le premier ministre britannique, qui vient de s’engager à limiter l’immigration de provenance extra Européenne (E.E.E),
Puis les dirigeants Autrichiens, qui sont, eux aussi, drôlement préoccupés,
Puis les dirigeants Hollandais qui font grise mine.
Pourquoi ce soudain intérêt pour la question de l’immigration ?
Parce que l’extrême droite progresse partout et menace les délicats équilibres politiques !
Tous ces hommes politiques européen se voient et discutent entre eux et s’ils se lancent tous ne même temps sur le même sujet ce n’est pas fortuit. Et ça n’est pas fini, ça n’a aucune chance de finir, car tout repartira de plus belle au prochain incident.
Ici ou ailleurs.
Et le plus rigolo est ce silence de mort que les dirigeants de gauche, en particulier de la gauche française, observent religieusement (c’est le cas de le dire) sur cette affaire !
Certains trouvent seulement que le moment pour lancer ce débat n’est pas très bien choisi !
Nous sommes en effet au début d’une campagne électorale et il serait fâcheux qu’on rappelle aux électeurs que la gauche a violé les droits des citoyens français afin de pouvoir rajouter aux listes électorales de nouveaux électeurs reconnaissants qui sauraient remercier leurs bienfaiteurs.
Mais ne nous énervons pas, nous ne sommes qu’au début d’un processus.
Le referendum Suisse lancé par l’extrême droite sur les minarets a très peu de chance d’être adopté, mais la question de l’immigration est désormais au centre du débat politique et les partis d’extrême droite, sortis de nulle part, rassemblent déja un quart des voix.
En France, l’interdiction de la burqa, qui sera probablement adoptée, ne résoudra AUCUN problème. Et on se trouvera demain toujours devant le même constat :
L’immigration en Europe de populations inemployables, venus des régions les plus sous développées de la planète, est une importation de chômage, d’insécurité, ainsi qu’une menace pour nos institutions démocratiques et nos droits les plus fondamentaux.
Les bonnes âmes sont en train d’en perdre leur Latin et demain on leur demandera des comptes.