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En réponse à :


krolik krolik 1er janvier 2010 12:09


Ah, nostalgie quand tu nous tiens !!

Correction de quelques erreurs fondamentales dans l’article.
L’URSS a commencé à exploser avant l’automne 1991. En Juillet 1991, le Ministre des Finances de l’Ukraine me demandait de lui faire une proposition pour la fourniture de la nouvelle monnaie de l’Ukraine indépendante. J’ai eu le contrat de fourniture de 1850 tonnes de « karbovaniets », autrement dit « coupons » en Ukrainien. Ces billets de banque simplifiés ont été notoirement imprimés par l’imprimerie du Timbre à Périgueux, au grand dam de Michel Charasse, Ministre français du budget de l’époque qui aurait voulu que je passe cette sous-traitance à l’imprimerie Oberthur dans sa circonscription élective.
Donc l’URSS était bien malade avant le coup d’été d’Août 1991 puisque l’Ukraine voulait déjà « battre monnaie » en dehors de l’URSS.
Et un jounraliste de FR3 apprenant que « Le Timbre » de Périgueux s’était mis en grève car trop de travail, demandant des explications à Roland Dumas quant à la position de la France aidant l’Ukraine à sortir de la « zone rouble ». J’ai vu débarquer dans mon bureau toutes les « chaussettes à clous » possibles. Ma vente ne tombant pas sous le coup d’avertissement aux exportateurs (pornographie, drogue, armes) j’ai viré tout le monde de mon bureau.

Le parti Communiste de l’URSS était déjà bien malade avant sa dissolution par Eltsin. J’ai beaucoup d’amis ex-soviets qui étaient membres du « KPCC ». Il avaient une carte de membre. Sur cette carte de membre il apparaissait la coup de tampon mensuel de la quittance de cotisation. Et bien l’on s’aperçoit qu’ils ont tous arrêté de cotiser entre avril 1988 et Août 1988. En principe un fonctionnaire passait pour réclamer la cotisation. Mais il était impensable de ne pas payer sa cotisation : on pouvait perdre son emploi, perdre son logement... Et bien là plus rien, pas de cotisation, pas de fonctionnaire qui passe, le moteur qui hocquetait avait calé sur un point mort bas.
Les Occidentaux n’avaient rien vu venir, rien provoqué.
Et pourtant quelques années avant, un Allemand s’était posé en avion sur la Place Rouge montrant la déliquescence complète des mécanismes de l’Armée Rouge, déjà les Occidentaux n’étaient pas allés au bout de l’évènement.

Si vous voulez faire une visite de l’URSS de cette époque en « profondeur » :
http://perso.wanadoo.fr/krolik
@+




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