Le jour où ces groupes ethniques s’entendront et cohabiteront enfin comme basques et béarnais, lorrains et alsaciens, sur un aussi petit territoire un grand pas sera fait, on ne leur demande pas de s’aimer, ni de prendre le monde à témoin (forcément pour certain un monde« antisémite » ou « islamophobe » pour d’autres ) , mais d’arriver à sortir de la diabolisation réciproque de l’autre, de sortir des textes et des imprécations pour commencer à vivre, il y a du pain sur la planche.
En tout cas , pour ce qui est de la France ni barbus mahométans agressifs ni Bétar ce serait déjà bien (ça finira par un réveil communautariste de ceux qui n’en sont pas , c’est dire les « de souche » des gens « normaux » comme dirait Coluche), mais des citoyens d’abord, ce pays n’ a pas à devenir non plus le champ de bataille des conflits des uns et des autres à 5000 km de là comme ce lamentable match Algérie-Egypte à Marseille.
Je ne veux pas retrouver l’immonde contexte du dernier avant guerre avec son antisémitisme (et la limite entre antisionisme et antisémitisme est je l’avoue un peu difficile à cerner quand on se souvient de certain propos et pancartes lisibles lors de dernières manifestations de rues), ni voir le racisme ordinaire repointer le nez , ni les communautarismes empoisonner notre existence.
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