Ce que vous écrivez peut être entendu mais c’est ce que l’on écrit depuis 20 ans. Faut-il insister ?
Le problème de fond, c’est que l’on a considéré qu’il fallait élever le niveau de formation de tous les élèves, que le collège unique était la réponse, mais la révolution pédagogique a sapé les bases de ce projet, et le nombre d’enfants en échec en fin de primaire y est étroitement lié. Je travaille dans les quartiers et je déplore le nombre de gamins parfaitement intelligents et motivés tant qu’on leur enseigne les choses de manières logiques, qui perdent pied avec des pédagogies floues et non structurantes. Ce sont des paniers percés et aucune connaissance n’est solidement acquise. Ce n’est ni leur faute, ni celle des enseignants, mais celle de tous ceux qui, justement, imposent des théories fumeuses pour des gamins virtuels qui n’existent pas dans la réalité.
Vous avez raison : si l’école primaire n’était pas autant en crise, le collège unique aurait pu faire mieux. Mais, ce n’est pas le cas.
Quand à supprimer le collège unique, ce n’est pas forcément la solution. D’ailleurs, celui-ci n’existe plus vraiment. Avant, l’orientation précoce se faisait en fonction du niveau des élèves, aujourd’hui, elle se fait en fonction du lieu de résidence. C’est une orientation précoce qui ne dit pas son nom et qui intervient ultérieurement, par défaut, mais l’avenir du gamin est joué dès la fin du primaire, même si on le maintient en scolarisation artificielle pendant plusieurs années dans un collège qui ne pourra rien faire pour lui.
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