@L’auteur :
Très bon décryptage !
Le peuple, cloué au sol, regarde d’en bas deux branches s’orientant certes en des directions apparemment opposées mais se rattachant bel et bien à un même tronc d’arbre.
Pareille excroissance, qui ne peut que végéter donc -puisque végétale- et qui s’enorgueillit d’atteindre des sommets inégalés, oblige le quidam à porter vers elle un regard par trop terre à terre.
Ici, la canopée pour les grands qui proposent en divertissement une Terre artusienne -vue du ciel-, à la France d’en bas : une écologie de pacotille préalable à un mondialisme castrateur.
Là, le canapé pour les petits vautrés devant l’écran-télé, et s’hypnotisant d’ombres platoniciennes projetées en leur confortable caverne.
Canopée ou canapé : « That is the question ? »
Ainsi, l’une branche, celle de gauche, portera-t-elle des fruits aux formes savantes mais néanmoins au goût amer, ressemblant fortement à des poires !
L’autre de droite, elle, croulera sous le poids d’une production juteuse.
A gauche, l’élitisme d’une bourgeoisie cosmopolite d’esprit !
A droite, celui d’une bourgeoise entrepreneuriale, d’affaires et de finance.
Et, au pied de l’arbre, le petit peuple trépignant d’impatience, et se prenant en pleine bouille tous les fruits pourris ne manquant pas de chuter :
-bing, un Polanski en forme de banane colonisée par les vers !
-paf, un Mitterrand à point qui naguère se prit le melon !
Grand Dieu, il serait temps de scier cette merde et de faire une compote de tous ces mauvais fruits !
PS : Je me sens d’humeur bucolique ce matin, moi !... avec mes métaphores fruitières !
