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sisyphe sisyphe 25 novembre 2009 13:58

De cette réflexion est né un principe selon lequel les pays développés devaient impérativement s’attacher à maîtriser l’environnement selon les idées en vogue, et aider les pays en développement à continuer à se développer, de préférence d’une façon qui respecte l’environnement. Les pays en développement demeuraient libres de poursuivre leur croissance comme ils l’entendaient. Il revenait aux pays riches, par leurs apports et par leurs dons, de motiver les pays moins nantis à accorder des priorités à la prise en compte de l’environnement. Voila l’origine du « sustainable development », expression très mal traduite en français par « développement durable ».

L’irrésistible développement du développement durable.

La Conférence de Stockholm fut considérée comme un succès. L’une de ses conclusions affirmait que

« Dans les pays en voie de développement, la plupart des problèmes de l’environnement sont causés par le sous-développement….les pays industrialisés doivent s’efforcer de réduire l’écart entre eux et les pays en voie de développement ».

Une autre phrase du communiqué final disait que

« L’augmentation naturelle de la population pose sans cesse de nouveaux problèmes pour la préservation de l’environnement et il faudrait adopter, selon que de besoin, des politiques et des mesures appropriées pour régler ces problème ».



Le développement durable va faire l’objet d’un travail en profondeur au sein de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (1984-1987), présidée par la ministre norvégienne Gro Harlem Brundtland. Maurice Strong y joue un rôle essentiel. Les membres du Club de Rome y figurent en grand nombre.


Le rapport définit le « développement durable » :

« Le développement soutenable, c’est autre chose qu’une simple croissance. Il faut en effet modifier le contenu même de cette croissance, faire en sorte qu’elle engloutisse moins de matières premières et d’énergie et que ses fruits soient répartis plus équitablement ».

Rationnement et redistribution des richesses sont donc les deux principales injonctions de cette nouvelle philosophie qui se veut écologie !


Toute personne responsable et lucide ne peut qu’être entièrement d’accord avec ça
Il n’y a pas un mot à changer

Lors, où est le problème ?

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