De cette réflexion est né un principe selon lequel les pays
développés devaient impérativement s’attacher à maîtriser
l’environnement selon les idées en vogue, et aider les pays en
développement à continuer à se développer, de préférence d’une façon
qui respecte l’environnement. Les pays en développement demeuraient
libres de poursuivre leur croissance comme ils l’entendaient. Il
revenait aux pays riches, par leurs apports et par leurs dons, de
motiver les pays moins nantis à accorder des priorités à la prise en
compte de l’environnement. Voila l’origine du « sustainable development », expression très mal traduite en français par « développement durable ».
L’irrésistible développement du développement durable.
La Conférence de Stockholm fut considérée comme un succès. L’une de ses conclusions affirmait que
« Dans les pays en voie de développement, la plupart des
problèmes de l’environnement sont causés par le sous-développement….les
pays industrialisés doivent s’efforcer de réduire l’écart entre eux et
les pays en voie de développement ».
Une autre phrase du communiqué final disait que
« L’augmentation naturelle de la population pose sans cesse de
nouveaux problèmes pour la préservation de l’environnement et il
faudrait adopter, selon que de besoin, des politiques et des mesures
appropriées pour régler ces problème ».
Le développement durable va faire l’objet d’un travail en profondeur
au sein de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le
Développement (1984-1987), présidée par la ministre norvégienne Gro
Harlem Brundtland. Maurice Strong y joue un rôle essentiel. Les membres
du Club de Rome y figurent en grand nombre.
Le rapport définit le « développement durable » :
« Le développement soutenable, c’est autre chose qu’une simple
croissance. Il faut en effet modifier le contenu même de cette
croissance, faire en sorte qu’elle engloutisse moins de matières
premières et d’énergie et que ses fruits soient répartis plus
équitablement ».
Rationnement et redistribution des richesses sont donc les deux
principales injonctions de cette nouvelle philosophie qui se veut
écologie !
Toute personne responsable et lucide ne peut qu’être entièrement d’accord avec ça
Il n’y a pas un mot à changer
Lors, où est le problème ?