Lorsque l’on propose un vote, dont le résultat s’applique de façon aussi radicale à une communauté (« interdire » les minarets...), le minimum est de s’assurer que la participation sera massive. Et encore, ce radicalisme de la majorité sur une minorité fleure bon le bolchévisme.
C’est tout le problème d’un vote « contre », donc radical, sur un sujet si sensible qu’il interdit aux modérés un vote « pour », aussi radical. Et donc, l’équilibre démocratique est bafoué.
On se retrouve alors devant un vote entre extrêmes, de ceux qui s’inspirent du « diviser pour régner », qui a donné la droite dure suisse gagnante.
Le résultat est simple : la Suisse est un peu plus divisée qu’avant le vote. Les Démocraties de cet acabit ne tiennent pas longtemps. Car nous sommes tous la minorité d’une majorité.
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