Commençons par le début : Un passé stable…
Pour commencer une citation de Marguerite Yourcenar : « Pour peu que l’on y songe, le passé est chose toujours plus stable que le présent… »
« On sait la place que l’idée de Liberté, d’Egalité et de Fraternité tient dans notre culture et dans notre histoire. Au fond, ce sont là des idées chrétiennes ! » S’interroger sur ce que nous sommes et où nous allons, c’est aussi retrouver le chemin de nos origines et de les assumer comme un creuset qui, au fil des siècles, a forgé l’identité de notre pays, comme les églises qui parsèment notre paysage national…
Alors où avons-nous « péché » ? Où nos intellectuels ont-ils péché ? Ce n’est pas « l’Homme » qui a besoin, de mouvement, d’innovations permanentes, de consommation effrénée et d’illusions sans cesse renouvelées, mais le capitalisme. Je suis parfaitement d’accord avec ce qui a été dit sur le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. Je vais simplement en rajouter une couche avec l’Hindouisme et le Bouddhisme… I
Le concept de l’Illusion, la grande pourvoyeuse de la société de consommation et du consumérisme, relève de la métaphysique de l’Hindouisme et du Bouddhisme. La Maya représente l’aspect « cinématographique » du monde, son déluge d’information, de formes, son relativisme, et l’ignorance de celui qui se laisse abuser par l’existence formelle, aux dépens de l’essence. La Maya symbolise aussi l’illusion sous toutes ses formes et les artifices qui créent les apparences vides et trompeuses.
C’est cet aspect de l’éternel féminin qui s’est emparé du monde occidental, car le capitalisme à besoin de mouvements, de formes pour sa rotation dans sa perspective d’accumulation. Il est donc l’ennemi de l’essence et préfère le relativisme dans sa pluralité. Car seul le relativisme lui offre des possibilités de marchés sans cesse renouvelés. Voilà pourquoi l’extrême Orient tient tant à l’équilibre entre le Yin et le yang…
Les quatre grandes religions sont comme les quatre pieds de la Table. Elles disent toutes la même chose, même si elles ont chacune des prédilections fortes, qui de toute façon sont des convictions chez les autres. La notion d’illusion se retrouve en théologie chrétienne, c’est un attribut du Diable : Le plus Grand Illusionniste…