Ou est l’autodafé jules ?

Je répondais à Marc « The Crusader » et a brch90 du 6 février 2006 et à sa phrase « Il faut cesser pour l’Orient de se croire toujours persécuté et de jouer les martyrs. Inutile de se détruire soi même. Sans tout ce tapage médiatique ces caricatures seraient passées inaperçues... »

Si au sujet de l’extension du débat, vous étiez intervenu plus tot je n’aurais à pas eu le faire. Alors ne prévoyez pas me faire débarrasser le plancher de cette manière. La liberté d’expression c’est quoi pour vous ? Ce que j’estime devoir dire, je le dis.

Et j’en profite pour élargir mon idée puisque vous semblez l’avoir mal comprise.

La mise en oeuvre du droit interne et européen au sujet de ’affaire des caricatures ne peut se trouver dans le Coran. Ce n’est pas en le brandissant comme semblent le faire nombre de posts (que vous avez laissé passer sans piper) qu’on comprendra ce qui se passe. Cette affaire des caricatures est mobile et a des racines historiques qu’il est tout de même bon de rappeler. Et j’estime à juste titre qu’un apaisement des conflits moyenorientaux anesthésiront de grande manière la crise qui se profile.

Je dis aussi, conforme en cela aux posts incriminés qu’il ne peut y avoir débat avec cette forme d’extrémisme. Juste des appels à la haine. Et cet extremisme est une provocation pour nos libertés plutot que pour nos « ennemis déclarés », et « éternels aadversaires ».

Je rajoute que je suis contre la censure.Après le 11/09, partout dans le monde, des lois ont été érigées sous couvert de lutte contre le « terrorisme » restreignant de beaucoup une liberté déjà fragilisée. Des pouvoirs étendus donnés aux forces policière et militaire dont le Patriot Act en a été l’élément fondateur. A quoi cela a-t-il servi vraiment ? A donner plus de vannes à des « puissances démocratiques » car en l’absence de caractérisation claire du terme « terrorisme » des journalistes, des opposants à leurs politiques ont été déclarés faisant l’apologie du crime.

Mais ce n’est pas la défense de la liberté qui est au centre de cette affaire, mais une peur vénale, des medias qui nous vendent des surenchères, une peur manipulée par des religieux et des racistes, et une peur dont certains se délectent, qui les console paradoxalement en ce qu’elle divise clairement les humains entre le bon et le méchant, le sûr et le dangereux, le moyen oriental et l’occidental.