Nihil novi sub solis...
Il est intéressant de constater à quel point les êtres humains se comportent de façon identique au cours du temps. Dans les années 1930, on parlait déjà de crise de civilisation... Comme le malthusianisme ou les propos sur le « pseudo-bonheur individuel », l’expression « crise de civilisation » est un poncif des temps de crise tout court.
L’explication est plus simple : les gens qui ont connu la crise de 1929 et ses conséquences avec les souffrances entrainées par elles étaient plus prudents quand à la prise de risques et plus méfiants envers les banquiers et les spéculateurs. Mais le temps a passé et la direction des affaires économiques ou politiques est par la force des choses été remis à des personnes ne les ayant pas vus de leurs propres yeux. Les précautions, les tabous et les prudences développés par les générations précédentes sont apparus aux yeux des nouvelles comme des vieilleries inutiles et ont été abandonnés. Convaincus qu’ils arriveraient toujours à s’en sortir, les financiers n’ont pas prêté attention à leurs erreurs jusqu’au jour où les conséquences de celles-ci sont devenues trop lourdes pour qu’elles puissent être réparées sans difficultés.
J’ai une bonne nouvelle : nous n’aurons à supporter dans l’avenir immédiat que les conséquences de la crise financière de 2008. Des pommes pourries peuvent encore tomber mais la tempête est terminée. Après quoi, les gouvernants et les gouvernés rendus plus prudents par l’expérience seront plus sages. Puis la génération suivante recommencera...
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