La position d’Albert Camus sur le devenir de l’Algérie est attendue à double titre :
d’abord en tant qu’intellectuel, ensuite en tant que Français d’Algérie. Mais dans
un climat de passions exacerbées, il sera peu écouté et très souvent
mal compris. Aussi arrêtera-t-il dès 1958 de s’exprimer publiquement, laissant son point de vue dans Algérie 1958 (Actuelles III).
Pour Albert Camus, la revendication arabe est équivoque. Autant sont
légitimes la
dénonciation du colonialisme, de l’attitude méprisante des Français,
d’une répartition agraire injuste et d’une assimilation toujours
proposée mais jamais réalisée, autant est illégitime le concept de
nation algérienne : l’Algérie est issue d’immigrations successives
(Juifs, Turcs, Grecs, Italiens, Berbères, Arabes puis Français), et les
Arabes sont poussés par l’impérialisme mené par l’Egypte et soutenu par
l’URSS, pas par le sentiment d’appartenance à une nation algérienne.
La troisième voie qu’il préconise consiste à intégrer davantage les
Français Musulmans dans la République :
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