C’est bien vrai ! Un grand regret de ma part qu’une pièce d’une telle qualité ne soit pas « exportée » extra-muros. Remarquez, cela peut vous donner l’excuse d’une petite escapade dans la capitale =)
Effectivement, comment trancher quand les preuves semblent accablantes mais que le jugement est incertain dans ses conséquences ? Toute la question est la. Vous parlez de ce suspect, Abdallah Ait Oud, au casier judiciaire bien rempli. Comment juger objectivement ? Peut-on véritablement oublier le passé ? Est-ce fait. Dans le système actuel, je ne penses pas.
Peut-on emprisonner quelqu’un a vie (comme c’est le cas pour cet homme), condamner un homme à la peine capitale (comme c’est le cas dans la pièce), en croyant avoir « suffisamment de preuves » ?
Les exemples sont trop nombreux. Combien de personnes ont été accusé à tort aux USA et envoyées à la mort, puis reconnues quelques années plus tard comme non coupables... Ou encore avec l’affaire d’Outreau : une vie gâchée pour des « faux-accusés », une vie meurtrie à tout jamais...
On en sait très peu sur le déroulement des gardes à vue. Sur le temps de détention avant le jugement. Il faudrait peu être plus de transparence pour des accusations plus fondées. La présumée innocence : vain dans la pratique...
Ma conviction : on ne peut condamner dans un contexte d’incertitudes. Humaniste ? Non. Privilégiant la bonne conscience ? Peut-être. Pour une « justice juste », privilégiant les faits aux observations hâtives de témoins incertains ? C’en est certain. Mieux vaut préférer la prudence de jugement. Condamner, même à la prison, n’est pas un processus réversible. La vie d’un individu s’en trouve à jamais changée...
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