A Mathieu
Sciences-Po tout seul est le plus souvent un passeport pour le chômage.
Le diplôme sert à s’inscrire à l’ESJ (Ecole supérieur de journalisme), autre voie de garage, ou à préparer divers concours administratifs, dont l’ENA.
Si vous faites une école d’ingénieur, il y a bien des chances pour que vous débutiez ensuite dans un poste occupé il y a trente ans par un technicien, au mieux un TS.
Cette dépréciation de la valeur des diplômes -voulue par les employeurs- explique probablement pour une bonne part l’engouement relativement récent des classes moyennes pour les études en grandes écoles.
Cette inflation du niveau requis pour exécuter les mêmes tâches s’accompagne-t-elle d’un surcroît d’efficacité dans le service rendu ?
Dans les filières purement techniques, peut-être.
Ailleurs, on peut en douter, quand on sait qu’il y a trente-cinq ans un bac suffisait pour devenir instituteur, lequel obtenait des résultats sans doute meilleurs qu’aujourd’hui, en tout cas pas pires.
Idem les journalistes, même pas forcément bacheliers, pas moins pertinents que ceux d’aujourd’hui qui semblent si souvent formés à s’exprimer uniquement par des lieux communs, des expressions toutes faites.
Mais bon, je m’égare, tout ceci fera l’objet d’un autre article, peut-être.
A French
Vous citez des commis du pouvoir.
Comme vous le remarquez vous-même, le vrai pouvoir, qui est économique, est aux mains des ingénieurs et des commerciaux.
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