Lire les articles de presse pour se faire une opinion dans le domaine de l’art révèle une méconnaissance du réseau soutenant un certain art contemporain. Si l’on pouvait autrefois faire confiance à un crtique d’art ou de théâtre, malheureusement il n’en est plus rien aujourd’hui, car la grande presse est entre les mains du réseau de l’art cont., soit par le biais de la publicité, soit parce qu’un membre du réseau en est propriétaire. Vous trouverez peut-être une feuille de chou intéressante, mais elle n’aura malheureusement aucun moyen de diffusion.
En ce qui concerne Boltanski, que je ne connaissais pas avant que la grande presse et tous les médias en parlent comme du génie du siècle (on venait de dire la même chose pour Soulages peu de temps avant, pour Anselm Kiefer, Richard Serra, Buren, et quantités d’autres qui atteignent les sommets de l’art soi-disant d’aujourd’hui. On peut se poser la question : Pourquoi notre époque est-elle génératrice d’autant de génies ? Dans les écrits de l’époque, je n’ai pas vu employer le terme « génie » à la Renaissance, pas plus que pour les artistes du XVIIe s. On est en droit de se demander si ce n’est pas la carence de génie qui fait que l’on emploie aussi facilement ce substantif ou bien alors, dans quel sens est-il acepté : bon ou mauvais génie ? ...Au fait savez-vous si M. Pinault s’intéresse également à Boltanski ? Ce pourrait être un indice.
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