"Sinon, je sais qu’en Normandie, les cliniques privées sont assez
prospères car elles multiplient les actes techniques au détriment des
actes cliniques. Et la sécu paie bien mieux les premiers que les
seconds."
La Normandie n’est pas un cas isolé. Partout, les sociétés privées pratiquent de la même façon : privilégier ce qui rapporte.
Ainsi, lorsqu’un acte comporte plusieurs niveaux de remboursement (la radiologie par exemple), le privé facturera SYSTEMATIQUEMENT l’acte le plus élevé quitte à ne pas avoir réalisé cet acte (pour les moins scrupuleux).
Il FAUT QUE CA RAPPORTE !
Et le pain est vachement bon car le nombre de sociétés privées croit à un rythme impressionnant.
Dans les grandes villes bien entendu : Lyon, Paris, Bordeaux, Strasbourg, etc.
Il est même sacrément bon car une une clinique, ici à Lyon (la clinique Mermoz, groupe Générale de Santé), dont la construction a été loupée (vice de forme de la part du cabinet d’audit Véritas) a été entièrement rasée alors qu’elle était hors eau (le terrain qu’elle occupait, environ 6 hectares a été ENTIEREMENT remis à neuf comme un terrain vague (et donc les sous-sols furent également détruits)... et reconstruite.
J’ignore quel fut le montant versé par les assurances mais c’est impressionnant !
Bien entendu, la communication de ces groupes, à l’instar des groupes pharmaceutiques (qui sont souvent les mêmes) passe TOUJOURS par la mise au centre de leur préoccupation du patient.
Enfin, du patient qui rapporte bien entendu : le cancéreux, le malade chronique.
Le gus en bonne santé ne les intéresse pas du tout.
Enfin, c’est un prospect, un prospect que l’on tente d’attirer dans les filets. Raison pour laquelle les groupes pharmaceutiques sont souvent de la partie. Ainsi la chaîne est complète : rendre malade en commercialisant des produits onéreux et douteux (exemple de Merck qui a TUE un millier de personnes aux US) puis soigner à grands frais en profitant, en France, de la manne de la sécu.
C’est-y pas beau la vie ? Enfin ... la maladie ?
Pour peu que les assurances rentrent dans la ronde, en fournissant des indications précieuses aux groupes sus-mentionnés sur qui a quoi.
Ceci tout en prélevant leur dîme au passage (ben oui, faut bien augmenter la prime lorsque le risque est accru).
Pour vraiment boucler la chaîne il faudrait que les groupes pharmaceutiques et de santé investissent le dernier maillon (ils ont déjà investi le premier, à savoir la maternité) : les pompes funèbres.
Mais ça ne doit pas rapporter suffisamment je pense.
db
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