On veut aussi « donner » des OGM à ceux qui meurent de faim, notamment un certain « riz doré » aux populations carencées en caroténoïdes.
A tout prendre mieux vaut la spiruline, mais il est encore préférable de se souvenir que sur 1,3 milliards d’agriculteurs ou cultivateurs au monde environ 30 millions utilisent amendements - irrigation - mécanisation (et protection des cultures par phytosanitaires chimiques ou biologiques), 300 millions travaillent avec seulement un ou deux de ces apports et 1 milliard effectue un travail manuel non amendé et non irrigué, ceci pour répondre aux besoins de populations souvent croissantes (chiffres notamment publiés par OXFAM).
Heureusement il y a ici et là des progrès dont on parle peu, comme une augmentation de 79% en moyenne des rendements de l’agriculture durable chez des petits exploitants dispersés dans le monde (http://www.cyberpresse.ca/article/20060127/CPSCIENCES/601270488/5150/CPSCIE NCES ).
Il ne semble pas que ces progrès soient imputables à l’intervention de multinationales agro-alimentaires ou semencières mais plutôt à des initiatives plus diffuses.
Alors dans un premier temps l’utilisation de la spiruline pourrait permettre de une certaine reconquête de santé pour un certain nombre de populations qui deviendraient plus capables (car mieux alimentées) de faire évoluer leurs méthodes agricoles.
Les aider ?
Oui mais sans tenter de leur lier les mains par les contrats que savent faire les multinationales, qui visent leur propre profit.
Les aider en leur faisant connaître certaines méthodes comme le riz SRI (http://www.tefysaina.org/decouv.htm ), la Terra Preta (http://activart.com/notre-monde/terra-preta-fertilisation-stockage-co2-sols-pedogenese.php ) ou le Bois Raméal Fragmenté (http://fermedupouzat.free.fr/pages/brf/intro.htm - http://www.ctastree.be/BRF/indexbrf.htm ).
