Après lecture du rapport de l’ACRIMED, il ne reste qu’à souhaiter encore une fois que l’autorité judiciaire saura se montrer indépendante vis-à-vis des pressions de l’éxécutif. Les limites me semblent assez bien tracées pour que ce projet de loi ne soit pas liberticide, mais encore une fois, cela sera à l’appréciation du juge d’instruction pour ce qui est du « piratage » par la police, et des juges pénaux dans les cas d’usurpation d’identité ou d’abus d’information personnelle.
Pour ma part, je ne vois pas de raison de s’alarmer, cela me semble être une adaptation à internet de lois existantes en ce qui concerne par exemple la surveillance des personnes (écoutes téléphoniques et filatures par exemple) ou encore la calomnie. Je pense que cette loi ne signifie pas l’interdiction des vidéos du style « casse-toi pauvre con » car des sorties de ce genre de la part d’un politique en fonction sont et resteront (j’espère) publiques. Mais des photos du président bronzant nu dans son jardin, je comprend que cela puisse être puni.
Pour ce qui est de la pédophilie, même si la censure ne semble pas adapté à internet, invoquer contre la loi une restriction de la liberté d’expression et de s’informer serait exagéré, essayer de lancer un hebdomadaire pédophile dans la presse écrite, vous verrez que la censure existe bel et bien en France.
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