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Bertrand Damien Bertrand Damien 31 janvier 2010 10:03

La notion de progrès, c’est le principe de l’histoire cumulative. C’est l’idée qu’une innovation est acquise et conservée au titre qu’elle améliorerait (concept évidement totalement relatif) une situation précédente.

Je passerai sur la vacuité totale de Bruckner (et sa malhonnêteté intellectuelle patente), néo-con pseudo philosophe de mes fesses, qui ratiocine à tout va au gré de ses intérêts pécuniers (son éditeur : « dis-donc Pascal, tu ne pourrais pas nous écrire un truc sur l’Amour ? C’est un sujet vendeur, on pourrait vendre quelques dizaines de milliers d’exemplaires facile ». Bruckner : « excellente idée ! D’ailleurs j’en connais un rayon, je me paye des putes et j’ai des tas d’idées moralisatrices à 2 balles sur la famille et la société, donc je connais toutes les facettes de la question ; je suis sûr de passer à la télé avec ça »).

L’auteur de cet article se laisse piéger par un des non-sens de Bruckner en voulant discuter la fausse question du progrès en amour. Le premier impératif de la philosophie, c’est de s’attacher à la précision des concepts (et donc du langage) pour éviter tout développement inutile qui conduirait à une logique bâtie sur le non-sens.

Or, parler de progrès en amour est un non sens. L’amour est un déjà en soit un concept que l’on s’acharne depuis des millénaires à vouloir définir sans jamais y parvenir de manière satisfaisante. Qu’il suffise de plonger dans la littérature et la poésie pour mesurer l’étendue de cette quête infiniment insaisissable. Pour parler de progrès en amour, il faudrait déjà être capable de le caractériser comme un objet conceptuel bien définit. Celui qui prétend vouloir le faire de façon définitive et irréfutable est un vantard idiot.

En réalité, l’idée de progrès de ne peut s’appliquer qu’au contexte dans lequel le sentiment amoureux s’exerce, par exemple le contexte juridique et social dans lequel il s’exprime. En gardant bien à l’esprit que le concept de progrès est un concept relatif qui porte une valeur morale (on part du principe que le progrès est une innovation qui améliore une situation passée). Je veux bien personnellement parler de progrès dans un contexte social et juridique permettant l’expression du sentiment amoureux à partir du moment où il s’agit de garantir l’égalité et la réciprocité sans conditions de l’expression du sentiment amoureux entre deux êtres humains, sans préjuger de savoir qui sont ces êtres hummains - ces sujets (hommes, femmes, enfants), l’amour que l’on porte pour quelque chose étant ne relevant pas du même ordre (il n’y a pas de réciprocité équivalente entre un sujet et un objet).

Toute autre discussion que celle de la réciprocité sans condition est entachée de relativité morale et culturelle (des trucs du genre : la famille est le seul cadre possible de du développement amoureux harmonieux).


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