L’auteur pose deux niveaux d’affirmation de la religion pour montrer que le
blasphème complète la laïcité.
Au premier niveau la critique verbale encontre
peut normalement répondre à l’affirmation verbale. Là il n’y a pas de
problème car en ce sens il y a encore égalité et réciprocité.
Par contre quand
la religion s’impose de façon non verbale par de la présence matérielle durable
et imposante alors le verbe devient inutile.
Il ne reste plus que le blasphème
mais un blasphème affiché. Face aux femmes-sandwich de la religion il pose son
panneau. Non pas Dieu n’existe pas ! mais j’ai marché et glissé sur Dieu par
inadvertance. Le propos est plus réfléchi qu’il est dit car le blasphème n’est
pas dirigé contre Dieu (qui n’existe pas) mais contre l’imposition durable et
constante de son symbole. Ce qui est tout différent.
J’aime bcp cet article.
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