Vendredi 5 février 2010 :
Pierre-Antoine Delhommais écrit dans Le Monde ces phrases décisives :
« il y a aussi dans l’attitude intransigeante de l’Allemagne une vraie conviction économique, résumée sèchement par Axel Weber, le patron de la Bundesbank : « Il est impossible de justifier auprès des électeurs qu’on aide un autre pays afin que ce dernier puisse s’épargner les douloureux efforts d’adaptation qu’on a soi-même endurés. »
Les dirigeants allemands avaient accueilli, on s’en souvient, avec beaucoup de réserve l’idée de faire entrer dans l’euro des pays d’Europe du Sud, « les pays du Club Med », « les cueilleurs d’olives ». Ils avaient fini par accepter mais, précisément, en obtenant l’ajout d’une clause de no bail out, de non-assistance financière à pays en danger.
La Bundesbank, notamment, considérait que ces pays n’étaient pas assez solides et vertueux pour partager la même monnaie qu’eux. »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/29/la-revanche-des-eurosceptiques_1298512_3234.html
Toute la tragédie grecque est résumée dans ces phrases remarquables.
Les pays du sud de l’Europe ne sont pas assez solides et pas assez vertueux pour partager la même monnaie que l’Allemagne.
Tragédie grecque. Tragédie portugaise. Tragédie espagnole. Tragédie italienne. Tragédie française.
Le compte à rebours est lancé pour l’Europe.
L’éclatement de la zone euro est programmé.
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