Bonsoir Monolecte,
Tu sais (ou tu ne sais pas, peu importe) combien j’aime te lire. J’ai l’impression de comprendre tout ce qui ressort de tes dires-écrits, et pourtant...
Juste au-dessus, le commentaire de Parrison est sans doute celui dont je me rapproche le plus, bien que nombreux sont ceux où des passages sont notables et notés.
Pour moi, ce que tu exprimes au travers de tes différents articles consacrés particulièrement à la Femme, dont celui-ci, serait plutôt cette espèce de position dans laquelle nous nous retrouvons (Non ! Messieurs ! Pas de mauvais jeux de mots, merci...), qui serait celle d’avoir le cul entre deux chaises !
J’ai un peu le sentiment que les femmes voudraient avoir le beurre et l’argent du beurre, et que sous prétexte d’une domination masculine durant des siècles et qui, à mon avis, est indéniable, il faudrait aujourd’hui s’en venger et imposer. J’estime que la solution réside plutôt dans une évolution qui, bien qu’ayant été initiée par les premiers mouvements féministes (et je les en remercie), devrait se perpétuer au sein d’une réflexion commune et non pas dans un clivage de plus en plus rébarbatif pour chacun des genres concernés.
Emile Red avait fait un papier, il y a quelques temps, à ce sujet, que j’avais trouvé d’une justesse rare.
Le problème (pour nous les femmes) finit presque par se poser comme une sorte d’acceptation obligatoire de la doctrine féministe au risque qu’en cas de refus, on se retrouve bannie et considérée avec un mépris sans nom. En bref, il nous devient justement difficile de réellement avoir le choix.
Je crois que c’est quelque part ce que tu soulignes à l’occasion de ce coup de gueule. C’est plutôt sain (sans jeu de mots, toujours...)
J’aimerais, honnêtement, qu’on puisse arriver à un respect absolu du choix de chacun, celui des femmes comme des hommes.
J’ai fait l’expérience, et je fais toujours soit dit en passant, de choisir de ne pas « travailler » (ha !ha !) pour élever mes enfants. Je suis pleinement satisfaite de ce choix mais je ne peux nier une constante récurrente qui voudrait faire de moi une abrutie finie sous ce prétexte. Je crois qu’il en serait de même pour un homme choisissant une voie équivalente.
Nous sommes donc confrontés à un aspect totalement superficiel qui voudrait que l’on se plie à une mode donnée dans un temps donné pour « mériter » l’acceptation sociale. C’est ce que tu remarques au contraire de beaucoup de ceux qui ont réagi ici.
Il est finalement question d’une assise sociale décidée par des gens (hommes et femmes), qui sous couvert de philosophie, culture supérieure, et je ne sais quelle autre absurdité, seraient en droit d’asséner les règles à suivre.
Chacun s’y perd et tous autant que nous sommes, nous ne savons plus où nous placer.
L’unique remède est le libre arbitre, en en pesant les avantages et les inconvénients afin d’être sûr de son choix. Ensuite, tu peux vraiment dire « merde » à quiconque oserait venir te donner la leçon.
Quand elle n’est pas présente naturellement, forcer la tolérance et le respect est aussi simple que cela, même si ça demande de batailler dur avant.
J’aime ce que tu es, tu es parmi les justes, les honnêtes, les aimants et ceci un jour te reviendra, c’est une évidence....
Amicalement.
Gül
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