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ObjectifObjectif 16 février 2010 13:43

Sur le fond, vous avez effleuré un aspect très important de l’insulte : dans quel état émotionnel est-elle lancée ?
- est-ce un acte réflexe, sous le coup du débordement d’une forte émotion ?
- ou bien est-ce un acte réfléchi, le lancer d’une arme verbale pour provoquer un débordement émotionnel chez l’adversaire ?

La colère est-elle la seule émotion qui provoque un débordement responsable du départ réflexe d’une salve d’insultes ?

Tout l’art des enfants est de trouver la blessure psychologique qui va être la meilleure cible d’une insulte réfléchie, afin de faire le plus mal possible.

La meilleure défense est de soigner toute blessure psychologique qui fasse mal.

Ou bien d’être assez conscient de soi-même pour sentir monter sa propre émotion avant de se faire déborder : cela permettra ensuite de trouver quelle blessure a été touchée, car la plupart des blessures sont cachées, inconscientes.

Si le lancer d’insulte est peu constructif, la réception permet donc de se connaitre mieux soi-même... si le lanceur est assez fin pour bien choisir et sortir des lieux communs smiley

Mais l’insulte permet aussi souvent de mieux connaitre le lanceur : il aura tendance à choisir des insultes qui le blesseraient lui-même.

Dans une tentative de diminuer la violence, il semble que l’expression de son propre état émotionnel soit le meilleur moyen de désamorcer un lancer d’insulte : « ce que tu m’as dit m’a mis en colère ».

Mais bien sûr le retournement célébré dans les arts martiaux reste le chef d’œuvre :
« Connard ! »
« Bonjour, moi c’est Chirac »...

Pour finir, pourquoi n’abordez vous pas les insultes entre femmes, vous n’êtes pas au niveau ?


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