Le recours financier s’exerce massivement actuellement sur les enfants dont les parents sont devenus dépendants et ne peuvent pas seuls financer leur refuge : la maison de retraite. Les enfants paient volontiers dès lors que le recours à l’aide sociale du Conseil général ne peut pas être accordé. Il n’y a pas besoin de conflit pour cela.
Mais il y en a parfois entre frères et soeurs, car chacun paie selon ses revenus. Le juge de la famille règle pacifiquement la question.
De très nombreux parents aident leurs enfants de plein gré, et parfois les petits enfants, lorsqu’ils peuvent le faire.
Je ne comprends pas qu’on puisse exiger une solidarité départementale lorsqu’on ne pratique pas d’abord une solidarité familiale. On trouve le même problème pour les bourses d’enseignement...
Le conseil général c’est nous, l’aide sociale automatique sans s’occuper des ressources familiales du demandeur, ferait multiplier par 10 les impôts comme les taxes mobilières ou fonciers, et les gens nombreux ne pourraient plus payer. Déjà de petits retraités doivent quitter leur maison après un veuvage à cause du coût des impôts locaux. Si l’aide sociale était distribuée à toutes les familles qui peuvent assurer un minimum de solidarité interne, les personnes fortement touchées en pourcentage de leurs revenus seraient les plus pauvres, pas les familles payeuses, car le Conseil général accorde l’aide sociale jusqu’à 100% quand les possibles payeurs sont trop justes pour le faire.
Ce qui est dommage, c’est que là où l’argent existe on soit pingre pour ses ascendants ou descendants. Je comprends que l’on puisse mal supporter d’avoir besoin de ses parents, il en est de même des parents qui supportent mal de devoir quémander auprès de leurs enfants. La loi permet d’éviter la sollicitation directe.
Un ayant droit au RSA peut peut être trouver quelques heures par semaine pour donner à ses parents un peu de temps pour du ménage, de petis travaux nécessaires, en sachant que sorti du RSA il aidera probablement ses parents en fin de vie.
L’argent pour soi pourrit tout. De nombreux peuples ne se sont jamais posé ces questions là et les familles sont familles pour le meilleur ou le pire.
J’espère que les bénéficiaires du RSA ou du RMI qui connaissent l’intérêt de la solidarité seront les premiers à intervenir pour aider les restaus du coeur ou d’autres oeuvres bénévoles. Les voit - on beaucoup aujourd’hui dans des activités civiques, citoyennes ?
Cela n’empêche pas d’explorer l’ensemble de la société pour améliorer les lois, mais ce n’est pas ce chemin là que l’on prend en France : on revient même en arrière par rapport aux lois prévues par le Conseil national de la Résistance et mises en place en 1945 ...
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