Bonjour.
Ce papier traite d’un sujet commun mais peu évoqué : de plus en plus de gens sont contraints de retourner
vivre chez leurs parents, après un licenciement ou un divorce.
Et ce phénomène devrait même se développer avec
l’arrivée en fin de droits de centaines de milliers de chômeurs.
Alors, si le maintien des aides sociales, la possibilité de retrouver un emploi et l’accès à des logements bon marchés restent les enjeux clés, il fallait bien mettre en garde sur ce phénomène « gratuit » qui recouvre tant de situations différentes.
Il s’agit d’une situation déjà très fréquentes dans des pays comme l’Espagne, où la violence de la crise
se conjugue avec des traditions familiales restées plus cohabitantes.
Depuis
quelques années, ce phénomène social gagne aussi la France, alors que les
enfants partent plus tôt de chez leurs parents, et que l’autonomie des
générations est acquise.
Alors comment analyser la gestion de ce « filet
de sécurité » par des adultes qui assument rarement le fait de retourner
chez leurs parents, qui serait le plus souvent synonyme pour eux de
régression ?
Vos commentaires apportent déjà des réponses. Oui, la honte serait plutôt pour les parents qui laissent finir leurs enfants SDF, oui, cela entrave la possibilité de vivre en couple, oui, des procès entre membres d’une même famille, en recouvrement au titre de « l’aide sociale », existent.
Ce débat sur les « recohabitations tardives » ouvre d’autres débats, tout aussi interessants.
Eric Donfu