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Rétif 6 mars 2010 13:27

On dit un menteur, une menteuse. Pourquoi pas une professeuse ? Prétexte euphonique sans vraie raison. La construction des langues, en général, ne s’est jamais soucié de prime abord de l’euphonie, mais du sens.
Quant à moi, j’aime bien savoir d’avance par qui je vais être reçu.ça me parait essentiel.

Je ne connais pas la féminisation des mots au Québec, mais nous avons en France, un sorte de frénésie des femmes à se masculiniser, et le vocabulaire les concernant avec, ainsi qu’avec une sorte de refus de féminisation des mots qui ressemble assez soit à un refus de la féminité en géneral, soit à un courant volontariste des femmes de détenir tous les pouvoirs,comme par compensation avec un passé où elles exagèrent leur malheur.
Ca,c’est le côté évolution civilisationnel de la question.

Mais linguistiquement, je ne vois guère de solution, car on ne change pas si facilement les bases d’une langue.
Je ne sais pas bien comment on est passé du langage médiéval au Français classique. Il y a eu sans doute un certain volontarisme, mais absolument pas politique et soutenu par une littérature de qualité, de grands auteurs et de grandes autrices.


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