Cher Florentin, vous nous servez là une salade bien peu fraîche et déjà vue !
C’est de votre espèce d’écolier polémiste dont parle Paul-Éric BLANRUE dans son dernier livre : Sarkozy, Israël et les juifs.
Extrait :
« Le piège est ainsi fait que risquent d’être soupçonnés d’antisémitisme (ou, la formule, d’être un « juif honteux » si l’intéressé est de confession juive) : l’historien qui rappelle qu’en 1933, des sionistes ont signé avec les nationaux-socialistes « un accord de coopération déterminant un transfert de population et de capital » ; celui qui souligne qu’en Israël, la Israel Land Authority (ILA) ne cède la terre qu’aux seuls juifs (« Pour cette raison, 93% des terres d’Israël ne sont pas accessibles aux non-juifs », écrit Lucas Catherine, spécialiste du monde arabe) ; le laïc qui critique l’existence d’un État confessionnel interdisant sur son sol les mariages entre juifs et membres d’autres religions ; l’humaniste qui rappelle que les Palestiniens bénéficient de la citoyenneté mais non de la nationalité israélienne ; l’homme politique, qui, tel le prix Nobel de la paix et ancien président des États-Unis Jimmy Carter, qualifie Israël de pays d’apartheid ; ou encore une organisation telle que l’ONU, qui, en 1975, déclara que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». (Résolution 3379, retirée en 1991.) »