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sisyphe sisyphe 19 mars 2010 01:35

Article totalement gâché par plusieurs choses :

1) la mise en exergue d’un texte banal, guimauve d’une chanson de Bécaud, quand il y a tant de beaux textes à propos de la mort, et notamment, de Ferrat : ’Tu aurais pu vivre encore un peu«  ; grave faute de goût, quand on se targue de parler poésie

2) Des références »astrologiques" (je cite)
Une rencontre lumineuse, pour un homme qui place son soleil culminant dans son thème de naissance, le maitre de sa nativité, saturne conjoint.
oiseuses, qui n’ont rien à voir avec l’homme, ses positions, et son œuvre

3) Des « appréciations » et jugements politoco-démago-élitistes, qui ne concernent que l’auteur, et dont il n’avait pas à nous faire part, dans un tel sujet
(je cite encore ) :

Plus tard, ses prises de position politiques franco-françaises et " rocambolesques " pour la majorité raisonnable dont je m’honore de ne pas être, (Monsieur Mandon ne fait pas partie du vulgus pecum, qu’on se le dise ! )

son amitié pour José Bové, le chevalier médiéval du plateau du Larzac, le berger des temps modernes qui piste ses brebis dans les macdos de l’oncle Sam. Un brave homme comme lui qui a l’obsession des O.G.M. et se répand en vaines jacqueries dans le paysage politique français.

Les « vaines jacqueries » comme vous dites, monsieur Mandon, elles permettent, entre autres, que les multinationales de la privatisation du vivant, et de la mort dans les assiettes, n’imposent pas encore tout à fait leur loi aux citoyens, ce qu’appréciait Ferrat, défenseur, lui aussi, de la nature, de la diversité.

Cette attaque gratuite et tout à fait déplacée contre un militant de l’agriculture à l’« échelle de l’homme, et contre des pratiques qui aboutissent à de l’agriculture industrielle, la stérilisation des sols, la pollution des aliments, de la terre, des nappes phréatiques, traduit une méconnaisance, une morgue et une bêtise dont vous auriez pu essayer de masquer les traces, mais je sais que c’est plus fort que vous.
Oui, Ferrat défendait José Bové, logiquement, comme il a toujours défendu, dans ses textes, dans sa vie, le respect de la nature et de l’homme.

C’est totalement hypocrite de faire mine de s’extasier sur »La montagne« , puis de fustiger l’attitude qui est en parfaite cohérence avec ses paroles :

 »il faut savoir ce que l’on aime
Et rentrer dans son HLM
Manger du poulet aux hormones"...

En bref, sous couvert d’un hommage ampoulé et amphigourique, vous passez totalement à côté du sujet ; au lieu de vous écouter parler et de vous lire écrire, vous feriez mieux d’écouter et de lire ce dont vous parlez

Cet article n’a rien d’un hommage à Jean Ferrat ; il n’est, pour vous, que le prétexte à vous rendre hommage à vous-même ; vous vous servez de Ferrat, mais vous le desservez, sans avoir le dixième de son talent.


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