Encore une remarque :
On a vu que les Verts ont choisi de fusionner leur liste avec celles du PS au second tour, car cette fusion leur permettait d’augmenter le nombre de leurs élus pour un nombre égal de suffrages.
C’était un bon calcul apparent, qui leur permettait ainsi d’augmenter le nombre des postes et des voitures de fonction affectées leurs dirigeants.
Toutefois, le FN qui a choisi de ne pas fusionner, n’a pas fait un mauvais calcul non plus, car il a augmenté le nombre de ses suffrages au second tour, en grattant sur l’abstention.
On peut donc se demander si les Verts, s’ils en avaient fait autant, n’auraient pas eux-aussi augmenté leurs suffrages au second tour comme le FN.
Les Verts ont raisonné à nombre égal de suffrage, alors qu’il n’est pas exclu qu’ils aient pu en grappiller davantage face au PS, comme le FN l’a fait face à l’UMP.
Dans ce cas peut-être seraient-ils aujourd’hui en meilleure position pour imposer leurs idées dans les conseils régionaux, où ils sont pieds et poings liés aujourd’hui après la fusion de leurs listes sous le leadership du PS.