Lorsque l’on visite une telle installation ce qui surprend d’abord c’est l’odeur, ça sent l’ail, les épices. Car les petites herbes qui viennent d’ne fait on ne sait d’où sont stérilisées pour être tranquille.
Petitdétail tout de même, les produits sont mis sur des balancelles et un convoyeur fonctionne en continu, faisant passer les produits du plus près au plus loin de la source.
Un dosimère est installé sur une balancelle, et cela servira de témoin à la dose reçu par le lot concerné.
C’est un procédé qui a été mis au point de base pour les militaires américains.. pour qu’un militaire en opération puisse manger son T-bone steack en pleine brousse sans pour cela il y ait eu une chaîne du froid à respecter.
Dans l’article il est regretté que la dose appliquée en grays ne soit pas indiquée sur les emballages des produits. Alors en-dessous de 10kgrays j’achète, au dessus non ?
Il est clair que ce traitement ne rend pas plus comestible une viande déjà daubée, pas plus qu’une stérilisation à chaud. Ce qui est pourri est pourri comme d’habitude.
Maintenant on peut faire de la stérilisation de carottes, marché hautement spéculatif, surtout en hiver lorsque l’on ne peut plus les arracher du fait du gel. Une carotte stérilisée restera fraiche pendant trois semaines au moins. Donc c’est l’aspect régulateur des prix du marché. Des stocks hivernaux sont constitués par les conserveurs du Cotentin.
Dans les mêmes installations, il faut noter que sont stérilisés bien d’autres produits :
- les flacons d’antibiotiques qui étaient stérilisés autrefois à l’oxyde d’éthylène (poison efficacement dangereux)
- tout ce qui est cathétères médicaux, seringues.
- les cosmétiques en tous genres, spécialement les shampooings, si vous vous lavez les cheveux et que des rougeurs apparaissent sur votre front, vous vous dîtes : je fais une allergie ! Et bien non, c’est simplement que le shampooing n’a pas été irradié et qu’une bactérie s’est développée..
Les petits produits aux « extraits placentaires » dont on ne sait pas d’où ils viennent après la vache folle et autres prions, tout cela est passé à l’irradiation.
Initialement c’est une technique qui utilisait beaucoup des sources de 2 millions de curies de cobalt 60. Mais pour produire le cobalt 60 il faut un réacteur haut flux. et avec la demande de technétium 99m pour applications médicales, la production de Co60 a baissé. Donc ce seront plutôt des accélérateurs qui seront utilisés.
Maintenant à vouloir chasser le becquerel et le gray, le gray étant un joule d’énergie appliquée par kilogramme de matière. La question que je me pose c’est :
- lorsque je cuis un poulet au barbecue, en fait il est cuit par des rayons infrarouges, et là aussi j’applique des joules par kilogs de poulet du fait du rayonnement. C’est effectivement dangereux, car en sus il y a des graisses qui sont transformées en produits cancérigènes.
Dans les deux cas, que ce soit les gammas du cobalt 60 ou les infra-rouges du gril, on reste en dessous des valeurs d’activation des éléments, donc ça ne rayonnne pas (ce qui rend d’ailleurs le procédé très difficlement détectable).
Il faudrait faire une pétition pour interdire la cuisson à la broche de la viande. je signe tout de suite. Il faut bien respecter une logique rationnelle quelques fois.
Définitivement il n’y a que la poule bouillie qui peut être sans danger ! Ah Henri IV toujours !
@+
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération