L’auteur tombe dans le travers qu’il critique : il exhibe des modèles alternatifs et extrapole sans tenir compte des données physiques, en l’occurrence le scénario d’émission de CO2.
Le GIEC ne prétend pas que le taux de CO2 dans l’atmosphère sera de 836ppm en 2100, il dit seulement que ce taux sera atteint avec un scénario d’émission « business as usual » c’est à dire avec un taux de croissance de émissions de CO2 de 1,5% par an.
Il est évident qu’à un scénario d’émission à croissance exponentielle, la réponse de l’atmosphère soit un accroissement exponentiel de la concentration résultante. Pas besoin de modélisation pour arriver à cette conclusion, un cerveau en bon état de fonctionnement suffit. Dans ce contexte une modélisation basée sur la « saturation » n’a aucun sens puisqu’il n’y a pas de limite à la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Ceci étant dit, le GIEC ne se contente pas d’un seul scénario d’émission, avec les variantes il en propose une dizaine qui vont d’une stabilisation du taux de CO2 en 2100 à moins de 500ppm (division par 2 des émissions en 2050) jusqu’à un taux dépassant 1000ppm (taux de croissance des émissions de 2% par an). Ce qui veut dire que le GIEC couvre largement les valeurs indiquées dans l’article qui donc ne nous apprend rien.
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