@ L’auteur,
Vaste sujet que celui des maladies mentales.
Vu de l’intérieur, c’est instructif et incline à l’humilité.
Les psychiatres font ce qu’ils peuvent, ils construisent des remparts de protection,
la pharmacopée est riche, voire même redoutable.
N’essayez pas de faire de la diplomatie avec un sadique armé d’un couteau.
Ne fréquentez pas durablement un dépressif chronique, à moins
que vous déplaciez les montagnes.
Evitez d’emboiter le pas à un maniaco-dépressif qui entame une promenade sur une
corniche d’immeuble à 5o m. du sol.
Ne philosophez pas exagérément avec un paranoïaque en plein délire,
à moins que vous fréquentiez les anges au quotidien.
Nous ne savons pas grand chose de ces maladies spectaculaires qui hantent
l’humanité depuis le début des temps...qui maintenant se démocratisent.
Les effets médicamenteux sont souvent dévastateurs comme les maladies elles même.
En conclusion les chercheurs cherchent et les malades tournent en rond plus ou moins.
Quand la phalène traverse la flamme, elle rencontre peut être Dieu, pour nous observateurs,
elle se consume...c’est un peu se qui se passe en phase de décompensation
pour un être qui a la lourde tâche de partager sa vie avec une psychose.
Il est souvent original, quelquefois génial, toujours très mal dans sa peau.
Le médicament le soulage, l’inhibe et l’aide à mourir lentement.
Heureux les petits névrosés que nous sommes !
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération