Il faudrait ajouter la dimension profondément tragique du film qui presque par surprise fini après avoir ému et transporté par bouleverser. La construction narrative est à la fois simple et très subtile, les acteurs sont parfaits. Malick est un immense directeur d’acteurs (à la différence d’un chabrol, je sais ça n’a rien à voir mais j’y pense parce que ces seconds roles sont toujours catastrophiques, il s’en fout dirait on) il a sauvé des filmographies (Richard Gere, Charlie Sheen... Colin Farrel maintenant) tous ses personnages sont parfait et semblent doté d’une grande richesse et complexité. Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre d’un cinéaste aussi ouvertement animiste le film n’est absolument pas manichéen. Les deux cultures, se rencontrent et s’affrontent et, si l’on sent un désir vif pour la culture indienne, aucune d’elle n’est nécessairement parfaite ou totalement mauvaise. Les valeurs qui se dégagent sont clairement et culturellemet universelles, respect, curiosité, compassion et amour. On les trouve dans les deux camps, elles relèvent finalement davantage des individus. Il est toujours aussi interessant de voir Malick filmer le combat, s’autoriser comme dans la ligne rouge des digressions contemplatives qui loin d’être de pure forme sont porteuses de sens et enrichissent le propos. On retrouve là quelques idées lumineuses de the thin red line. Et on pense aussi parfois avec Pocahontas qui marche dans les arbres aux plus belles scènes de badlands lorsque Sissi spacek Et C. Sheen sont dans leur épisode « retour à la nature ». un grand film.
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