Voici la principale cause de cette fameuse dette qui excite tant les bons esprits, prompts à nous apporter leurs solutions fantasmagoriques, à grand renfort de trémolos dans la voix comme il sied à tous les bonimenteurs de foire :
« Dans un contexte de contrainte budgétaire aiguë, la lutte contre l’insécurité est parfois critiquée pour son coût », relève l’association de défense des victimes « Institut pour la justice », estimant que « le débat gagnerait à être éclairé par ce que coûte l’insécurité elle-même ».
L’institut dit avoir demandé une étude à un économiste et mathématicien, Jacques Bichot, professeur émérite à l’Université de Lyon 3. Ce dernier « a pris en compte la totalité des crimes et délits », à l’exception des infractions au code de la route, et comptabilisé les coûts directs (préjudice pour la victime) et indirects (dépenses de sécurité, publiques et privées, notamment).
Une « évaluation prudente » l’a conduit à chiffrer le coût total de la criminalité sur un an, de juillet 2008 à juin 2009, à 115 milliards d’euros, soit 5,6% du PIB. « Le crime et la délinquance nous coûtent aussi cher que l’Education nationale, aussi cher que la totalité du système hospitalier », souligne l’étude.
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